Etymologie, Etimología, Étymologie, Etimologia, Etymology, (griech.) etymología, (lat.) etymologia, (esper.) etimologio
FR Frankreich, Francia, France, Francia, France, (esper.) Francio, Francujo
Spass, Diversión, Plaisanterie, Divertimento, Fun, (esper.) amuza

A

B

blague (W3)

Frz. "blague" = dt. "Tabaksbeutel", "Scherz", "Spaß", "Witz" geht über frz. "blaque" = frz. "sac à tabac" = dt. "Tabaksbeutel" (1721), frz. "mensonge", "vantardise", "histoire" = dt. "Lüge", "Prahlerei", "Angeberei", "Erzählung" (1809), zurück auf ndl. "blag", "balg" (?) = dt. "Scheide", "Hülle", "Umschlag", "Tabaksbeutel", "abgezogenes Fell", "Balg".

Die Lautumstellung (Metathese) von "-al-" zu "-la-" wird durch die Verrmeidung der im Französischen fremden Buchstabenfolge "-lg-" erklärt. Die Bedeutung "Lügnerei", "Schwindelei" geht zurück auf die Vorstellung des aufgebeulten, aufgeblasenen Tabakbeutels.

Eine Verwandtschaft zu nddt. "blagen" = dt. "fressen", "aufquellen" wird als weniger wahrscheinlich bezeichnet.

(E?)(L?) http://1jour1actu.com/?s=blague&x=18&y=10


(E?)(L?) http://agora.qc.ca/index/thematique/blague


(E?)(L?) http://www.charpentiers.culture.fr/leshommes/figuresdhieretdaujourdhui/blaguesdecharpentiers
Blagues de charpentiers

(E?)(L?) http://www.chblog.com/category/Blagues-chti
catégorie: Blagues chti

(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/blague


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/blaguer


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/blagueur


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/blagueuse


(E?)(L?) http://home.comcast.net/~wwftd/abc.htm#blague


(E?)(L?) http://www.fabula.org/revue/cr/299.php

En attendant Godeau: blague et crise de la représentation au XIXe s.
...
Étymologie et discours sociaux

N. Preiss débute son enquête sur de savantes considérations sur l'étymologie du mot "blague", qui apparaît dans les dictionnaires en 1809 et dérive du néerlandais blag (gaine, enveloppe, puis petit sac sans lequel les fumeurs mettent leur tabac) selon le Dictionnaire historique de la langue française ou de l'anglais "blade" (dérivé de "bladder", "vessie", et déformé en blague pour désigner la blague à tabac) selon la Physiologie du "blagueur", publiée anonymement en 1841. La blague est une parole enflée, gonflée d'air, une gasconnade; elle conduit ses auditeurs à prendre les vessies pour des lanternes. Qu'elle soit de peu de conséquence ou destinée à tromper et à mystifier, la blague joue un rôle central: le comte de Maussion en fait "le fond à peu près de tout ce qui se dit ou se fait en France". Elle connaît son âge d'or pendant l'Empire et trouve son origine selon Balzac dans les rodomontades des soldats.

N. Preiss souligne le fait que "si la blague suppose la tromperie, cette tromperie ressortit moins au mensonge qui cache une vérité inavouable, qu'à la hâblerie, au trop-plein qui exhibe une réalité inexistante." C'est ce que montrent les liens qui unissent la blague au monde des banquistes et des saltimbanques, à la parade qu'on déploie sur les tréteaux pour faire entrer le public dans les baraques des foires. Plus encore, "la blague, cet avatar de la parade, est par essence lié à la publicité, entendue dans son sens premier (le fait de rendre public quelque chose) comme dans son sens commercial apparu en 1834." Enfin, la blague se confond avec le "puff", "terme emprunté à l'anglais avec le sens de "réclame effrontée", d'"annonce poussée au plus incroyable degré du bruit et du mouvement", d'"annonce compliquée de hâblerie"."

Ainsi inscrite dans le discours social de l'époque, la blague se répand et s'inscrit progressivement dans le théâtre et le roman du XIXe siècle. N. Preiss en énumère les multiples références dans les oeuvres de Balzac, de Nodier, de Gautier, de Murger, de Flaubert et de bien d'autres encore. En janvier 1840, la pièce de Balzac intitulée Vautrin est interdite une première fois parce que, ainsi que les censeurs l'écrivent dans leur rapport, "Vautrin, voleur, philosophe et railleur, rappelle souvent par ses allures et son langage le type de Robert Macaire qu'une décision administrative a proscrit du théâtre." N. Preiss a pris soin de reproduire dans son ouvrage plusieurs planches de la série des Cent-et-Un Robert Macaire de Daumier, où est notamment attaqué l'un des grands blagueurs de l'époque, Émile de Girardin, promoteur en 1836 du journal vendu à bon marché grâce à la publicité, La Presse. Les attaques contre ce publicitaire prolifique sont savoureuses et N. Preiss cite de nombreux exemples en se reportant aux publications originales parues dans le Chavivari et en citant les légendes des dessins de Daumier, écrites par Charles Philipon.

Le talent de ce dernier ne s'exerce pas seulement dans le domaine des moeurs, mais de manière privilégiée, on s'en doutera, dans le domaine de la politique, où il doit affronter la censure d'État sur les théâtres et la caricature politique. Les analyses de N. Preiss sont, sur la question des usages politiques de la blague, tout à fait passionnantes. Pour Daumier, Flaubert et beaucoup d'autres artistes, il s'agit de dénoncer un régime qui ne repose sur rien et qui se comporte vis-à-vis du peuple comme un bateleur: un dessin de Jules David, paru le 12 mai 1831 dans "La Caricature" est intitulé L'Escamoteur; un prestidigitateur, qui ressemble à Louis-Philippe, y déclare au public:

Tenez, Messieurs, voici trois muscades. La 1re s'appelle Juillet, la 2e Révolution et la 3e Liberté. Je prends la Révolution, qui était à gauche, je la mets à droite, ce qui était à droite, je le mets à gauche. Je fais un mic-mac auquel le diable ne comprend goutte, ni vous non plus. Je mets tout ça sous le gobelet du juste milieu et avec un peu de poudre de non-intervention, je dis passe, impasse et contrepasse… tout est passé. Messieurs, pas plus de Liberté et de Révolution que dessus ma main… à un autre, Messieurs!

Le trône n'est qu'une chaise percée et la politique de l'époque se décline sur le mode de la blague; les évolutions socio-économiques donnent le sentiment d'être entré dans une ère où règne la "publicité-puff associée à une industrie tout à la fois galopante et trébuchante qui, sous le vent de spéculation, fait fleurir les sociétés en commandite par actions comme les faillites, faute d'un crédit commercial et industriel approprié."

C'est avec Ubu que cette vaste farce prendra son tour le plus caricatural et le plus violent: "si, en 1896, dans Les Paralipomènes d'Ubu, Alfred Jarry précise qu'Ubu "n'est pas exactement Monsieur Thiers, ni le bourgeois, ni le mufle", il n'interdit pas de voir dans Ubu roi, ce "gros polichinelle" à la tête piriforme et à la recherche d'un parapluie, dans ce "grand Financier" tout gonflé de veau, de "vin de France", de lui-même et de l'argent d'autrui, qui a choisi "Merdre" pour devise, la dernière incarnation du "roi-poire" au riflard, du "roi-blague" alias "M. Cassette", immortalisé par Daumier en Gargantua vendangeant et vidangeant tour à tour!".


(E1)(L1) http://trucsmaths.free.fr/blagues_math.htm

Citations et blagues de maths
Paroles et blagues de matheux


(E?)(L?) http://trucsmaths.free.fr/blagues_math.htm#blagues

Petites blagues de matheux


(E?)(L?) http://www.oedilf.com/db/Lim.php?Word=blague
Limericks on blague

(E2)(L1) http://www.pourquois.com/societe/pourquoi-fait-blagues-blondes.html
Pourquoi fait-on des blagues sur les blondes?

(E?)(L?) http://www.pourquois.com/blague.html

La liste complète de toutes les questions de la rubrique Enigmes décalées :


(E?)(L?) http://termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/rdp/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_catlog_b&page=../preposition
"blaguer"

(E?)(L?) http://thesaurus.unice.fr/recMot/indexMot.html

BLAGUER:
"berlaiser" (fr*) INDRE.


(E1)(L1) https://web.archive.org/web/20210419192416/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm


(E1)(L1) http://ngrams.googlelabs.com/graph?corpus=7&content=blague
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.

Frz. "blague" taucht in der Literatur um das Jahr 1740 / 1800 auf.

Erstellt: 2011-07

C

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gausse, gausser, gausseur, gausseuse, gausserie (W3)

Das veraltete Verb frz. "gausser" = "jemanden verspotten" und das Substantiv frz. "Gausse" = "Lüge", "Scherz", "Streich" ist seit 1561 als frz. "gosser" = frz. "plaisanter", "railler" zu finden, umgangssprachlich frz. "se gaucher" = frz. "se moquer" (1569), seit 1583 frz. "se gausser" geht möglicherweise auf span. "gozar" = frz. "se réjouir" = dt. "genießen", "freuen" und weiter auf span. "gozo" = dt. "Freude", "Vergnügen" und schließlich auf lat. "gaudium" = dt. "Spaß", "Vergnügen" zurück.

Die davon abgeleiteten frz. "Gausseur", "Gausseuse" sind dt. "Spassmacher" und frz. "gausserie" ist entsprechend die dt. "Belustigung".

(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/gausse


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gausse


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/gausser


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gausser


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/gausseur


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gausseur


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/gausseuse


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gausseuse


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/gausserie


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gausserie


H

Haselant, haselieren, harceler, hercer, Harpune (W3)

Der dt. "Haselant" ist nach meinem Verständnis ein etwas ins Hintertreffen gekommener "Spaßmacher". Dieser "Possenreißer" geht zurück auf das Verb dt. "haselieren", das auf altfrz. "harceler" = "necken", "belästigen", "quälen" zurückgeht.

Den weiteren Hintergrund finde ich recht interessant. Das frz. "harceler", das auch die militärische Bedeutung hat "jemanden bedrängen", "angreifen" findet einen weiteren Vorfahren in altfrz. "hercer" = "übel zurichten" und wörtlich "mit der Egge bearbeiten", "eggen" und geht also zurück auf frz. "herse" = "Egge".

Die frz. "herse" geht natürlich weiter zurück auf lat. "hirpice", "erpice" = "Egge". Die weitere Herleitung wird dann etwas ungewiss. So gibt es einerseits die Aussage, dass es sich dabei um eine onomatopoetische, also lautmalerische Wort-Bildung mit Bezug zur Anstrengung beim eggen handelt.

Ein anderer Hinweis stellt den Bezug zur "Harfe" her, die ja durchaus auch einen lautmalerischen Namen haben könnte. Aber die "Harfe" soll sich auf ein Verb beziehen mit der Bedeutung "drehen", "krümmen", da die "Harfe" mit gekrümmten Fingern gespielt wird. Die "Egge" hat ja auch fingerartige Stifte, mit denen die Erde gelockert, "gedreht" wird.

Das frz. "harpe" kann neben "Harfe" auch "Hundeklaue" bedeuten und ein Verb altfrz. "harper" = "erkrallen", "anheften" geht vermutlich auf ein fränk. "*harpon-" = "zupfen" zurück.

Ein weiterer Vertreter dieser Wortgruppe ist die dt. "Harpune", frz. "harpon", engl. "harpoon" die - auch auf fränk. "*harpon-" zurück geht und wörtlich etwa "Eisenklammer" bedeutet.

Ob also "quälen", "eggen", "krallen", "harpunieren" oder "Harfe spielen" - es handelt sich also immer um eine "krumme Tour".

(E?)(L?) http://www.identitaetunddesign.com/wortmuseum/exhibition/list02.php
haselieren

(E2)(L1) http://www.kruenitz1.uni-trier.de/cgi-bin/callKruenitz.tcl
Haseliren

Humour (W3)

Frz. "Humour", dt. "Humor", geht zurück auf altfrz. "humour" und lat. "humores", "umores" = "Körpersäfte" und "humor", "umor" = "Feuchtigkeit", "Flüssigkeit". Ursprünglich war der "Humor" noch neutral und bedeutete allgemein "Temperament", "Charakter", den man sich als von den "Körpersäfte" bestimmt vorstellte - was letztlich gar nicht mal so verkehrt ist.

(E?)(L?) http://www.labanane.org/

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rire (W3)

Frz. "rire" (1100) = dt. "lachen" geht zurück auf lat. "ridere" = "lachen".

(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/rire


(E?)(L?) http://termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/rdp/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_catlog_r&page=../preposition


(E?)(L?) http://thesaurus.unice.fr/recMot/indexMot.html

rire
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Erstellt: 2010-09

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Chiflet, Jean-Loup (Auteur)
Les mots qui me font rire
Et autres cocasseries de la langue française

Poche: 214 pages
Editeur : Points (19 avril 2007)
Collection : Points Goût des Mots



Présentation de l'éditeur
Passionné par les incongruités de la langue française, Jean-Loup Chiflet les épingle avec la drôlerie qui a fait sa renommée. Mots "impossibles à prononcer", "mal mariés" ou "qui rétrécissent à l'usage", autant de variations malicieuses sur les bizarreries de notre langue qui réjouiront tous les amateurs de bons mots.

Biographie de l'auteur
Jean-Loup Chiflet, qui se définit lui-même comme un grammairien buissonnier, est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages humoristiques sur la langue, dont le fameux Sky my husband! Ciel mon mari!, disponible en Points.


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Kemmner, Ernst
La France qui rit. Humour à la française

(E?)(L?) http://www.reclam.de/

95 S.
ISBN: 978-3-15-009021-3

Witze, Anekdoten, Bonmots - ein vielfarbig sprühendes Feuerwerk von Gags und Pointen, die man im Inhalt, in der Perspektive oder in der Form als "typisch französisch" bezeichnet.

Texte in der Originalsprache, mit Übersetzungen schwieriger Wörter am Fuß jeder Seite, Nachwort und Literaturhinweisen.


Erstellt: 2014-11

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Le français retrouvé 48
Moncelet, Christian
Les mots du comique et de l'humour

Broché: 637 pages
Editeur : Belin (23 novembre 2006)
Langue : français


Présentation de l'éditeur
A la fois somme érudite et réjouissant florilège, le livre de Christian Moncelet inventorie les principales causes, cibles et conséquences du comique. Il en scrute les finalités et les formes, les motivations et les motifs, tout au long d'un voyage stimulant qui nous transporte de mot en mot.

Il s'agit bien ici du "français retrouvé" - celui d'autrefois (avec ses cassade, lampons, lardon, raffarde) - mais aussi du français mouvant et émouvant, imprévisible et enjoué, dans lequel chacun peut " se retrouver ", ici et maintenant (avec ses barje, déjanté, trash, vanne...), sans crispation sur les frontières et les ségrégations normées. Le comique dans tous ses états, donc.


(E1)(L1) http://www.editions-belin.com/csl/result.asp?search=Le français retrouvé

© 2006, 15,5 x 22 cm, 640 pages, ouvrage broché, code Belin 004022, EAN 978270112701140223


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